Des blaireaux sauvés du déterrage dans le Morbihan !

Saisi par l’ASPAS, AVES et One Voice, avec le concours de Géo Avocats, le tribunal administratif de Rennes a décidé, vendredi 1^er août, de suspendre la pratique de la vénerie sous terre des blaireaux cet été dans le Morbihan.  

Ici, comme dans l’Ille-et-Vilaine voisine où nos associations viennent également d’obtenir gain de cause, le préfet avait autorisé les chasseurs à pratiquer leur loisir moyenâgeux du 1^er juin au 14 septembre 2025, en plus de la période ordinaire de chasse.

Heureusement, la justice a été sensible à de nombreux arguments que nous avions soulevés, à savoir :

• La lenteur de la dynamique de croissance du blaireau ;
• L’absence de preuves permettant d’affirmer que l’espèce serait dans un bon état de conservation dans le Morbihan ;
• L’atteinte grave et immédiate portée aux blaireautins toujours dépendants de leurs parents ;
• L’absence de preuves quant aux dégâts imputés aux blaireaux sur les cultures, les routes, les chemins de fer ;
• L’effet contreproductif du déterrage comme moyen de lutte contre la tuberculose bovine.

Comme pour tous les autres recours en référé que nous avons déposés un peu partout en France cette année contre ces périodes complémentaires de vénerie sous terre, le tribunal administratif de Rennes se prononcera lui aussi sur le fond de notre demande, d’ici quelques mois.

En attendant, les blaireaux du Morbihan sont assurés d’échapper momentanément à la cruauté de ce loisir, au moins jusqu’à l’ouverture générale de la chasse en septembre !

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L’ASPAS lutte depuis de nombreuses années pour les blaireaux et a de nombreuses victoires à son actif. Le travail de nos juristes et de nos avocats est pleinement récompensé, mais pour ne pas s’arrêter en si bon chemin l’ASPAS a besoin de votre soutien : nos actions pour la nature, 100% libres et indépendantes, ne sont financées par aucune subvention publique. C’est un choix que nous assumons, pour plus de liberté et d’efficacité. MERCI pour votre générosité !

Photo d’en-tête : © Denis Avondes