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Mon chien s’est pris dans un piège à loup. Rien n’indiquait sa présence aux alentours… Est-ce légal ?
L’utilisation des pièges à loup (également appelés “pièges à mâchoires à palette”) est interdite depuis 1995 (illustration 1).
Toutefois, seules l’utilisation et la détention hors du domicile étant interdites, nombre de ces instruments de torture autrefois couramment utilisés continuent d’être détenus par des particuliers… et d’être utilisés discrètement.
De plus, l’interdiction de ces pièges n’a pas signifié l’interdiction totale des pièges à mâchoires. En effet, d’autres mécanismes légaux leur ressemblent beaucoup et sont tout aussi dangereux : les pièges « à œufs » ou les pièges « à appâts » (illustration 2).
La différence réside dans leur déclenchement : leurs mâchoires se referment lors de l’enlèvement d’un appât (un œuf pour les fouines, de la viande pour les renards, une carotte pour les ragondins, etc.), les animaux ne sont donc pas pris par un membre mais par le cou, ou au niveau de la colonne vertébrale. Ces pièges sont censés tuer sur le coup et être sélectifs pour la seule espèce visée. Mais un bout de viande n’attire pas qu’une seule espèce d’animal, et chats et chiens sont régulièrement victimes de ces pièges pourtant parfaitement légaux…
En théorie, les pièges utilisés doivent être homologués (sigle PHE gravé sur le piège) et faire l’objet d’une signalisation sur le terrain et d’une déclaration préalable et trisannuelle en Mairie (arrêté ministériel du 29 janvier 2007).
Si vous constatez qu’une ou plusieurs de ces règles ne sont pas respectées, il convient de contacter le service départemental de l’Office français de la biodiversité habilité à faire cesser l’infraction et à dresser un procès-verbal. N’hésitez pas à nous tenir au courant si tel était le cas, l’ASPAS pourrait alors déposer plainte et se constituer partie civile.
L’ASPAS dénonce ces pièges non sélectifs et barbares, et demande l’interdiction définitive de leur utilisation ! Pour en savoir plus, cliquez ici.